Combien coûte réellement un syndic ? Les éléments essentiels pour comprendre un contrat dans le Var
Dans les copropriétés du Var — que ce soit à Fréjus, Saint-Raphaël, Roquebrune-sur-Argens, Toulon, Draguignan, Trans-en-Provence ou leurs alentours — la question du coût du syndic revient systématiquement. Le montant apparaît sur le contrat, mais son contenu réel reste souvent flou pour les copropriétaires.
Voici une lecture simple et strictement factuelle pour comprendre comment se structure le prix d’un syndic, quelle que soit la taille de votre immeuble.
1. Les honoraires de base : le socle de la gestion courante
Les honoraires de base couvrent normalement :
L’Assemblée Générale annuelle
Les réunions prévues avec le conseil syndical
Les appels de fonds trimestriels
La tenue de la comptabilité courante
La gestion administrative quotidienne
Le suivi des contrats d’entretien
Les visites de l’immeuble prévues au mandat
La gestion du personnel (si applicable, tel qu’un gardien d’immeuble)
Ce forfait correspond à la mission standard du syndic, telle qu’attendue par la réglementation.
2. Les prestations particulières : les missions exceptionnelles prévues par le contrat
Lorsqu’un syndic intervient sur des tâches qui dépassent la gestion courante, il facture des honoraires spécifiques, à condition que cela figure dans le mandat.
Ces prestations concernent par exemple :
Une Assemblée Générale supplémentaire
Le suivi de travaux importants
Les dossiers de sinistres complexes
Les procédures judiciaires
L’état daté d’une vente
Les honoraires de suivi de travaux votés par l’AG
Ces points ne dépendent pas du cabinet mais du décret qui encadre la profession.
3. Les frais annexes : charges techniques ou administratives
Certains frais ne sont pas liés à la rémunération du syndic, mais à des obligations techniques :
Affranchissement (convocations, PV, notifications légales)
Frais bancaires du compte séparé
Reproduction de documents lorsque nécessaire
Déplacements exceptionnels
Ces frais doivent être visibles et détaillés dans le contrat.
4. Quel est l’ordre de grandeur des honoraires ?
Pour une copropriété entre 20 et 40 lots principaux, la fourchette constatée dans le Var est généralement :
👉 entre 175 € et 220 € TTC par lot et par an
Les variations s’expliquent par :
la configuration de l’immeuble,
la présence d’un gardien,
le volume technique,
les travaux en cours,
le nombre de contrats d’entretien,
la charge administrative réelle.
Ce qui compte, c’est la cohérence entre le tarif et la charge à gérer, pas le montant isolé.
5. Le lien entre honoraires, présence et efficacité : un point crucial
Le niveau d’honoraires doit rester cohérent avec la charge réelle de la copropriété. Un syndic présenté comme “low cost” ou fonctionnant principalement à distance peut rencontrer des limites concrètes : disponibilité restreinte sur site, gestion plus difficile des urgences, suivi technique limité.
Lorsqu’une copropriété ne bénéficie pas de l’accompagnement nécessaire, le coût réel n’est plus celui du contrat, mais celui des conséquences : travaux mal pilotés, sinistres qui s’allongent, incompréhensions, décisions retardées.
Dans ce contexte, un syndic peu cher mais insuffisamment présent devient, mécaniquement, un syndic coûteux.
C’est un constat opérationnel, valable partout — de Fréjus à Toulon, en passant par Draguignan ou Roquebrune.
6. Comment analyser un contrat de syndic dans le Var ?
Pour comparer deux propositions, il faut examiner :
Les prestations incluses dans les honoraires de base
Les prestations particulières et leurs conditions de facturation
Les frais annexes éventuels
La fréquence de visites mentionnée
Les délais de traitement
Les moyens techniques mis à disposition (espace client, outils, comptabilité)
L’organisation entre présence terrain locale et support administratif
La réactivité proposée (comme chez Codex Immobilier, gestion des urgences 7j/7j)
Ce sont ces éléments qui font la différence, pas uniquement le montant affiché.
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Parce que le périmètre inclus dans le forfait n’est pas forcément identique.
La comparaison doit porter sur le contenu, pas seulement sur le montant. La réactivité de votre syndic est un vrai point différenciant. -
Oui, chaque copropriété doit disposer d’un compte séparé, ce qui génère des frais.
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Les relances simples sont souvent considérées comme de la gestion courante.
Les mises en demeure, elles, sont facturées. -
Uniquement sur décision de l’Assemblée Générale.
Le mandat doit préciser la méthode de calcul. -
Non. Toute évolution doit être soumise à l’Assemblée Générale.
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En examinant :
le périmètre du forfait,
les frais annexes,
la fréquence de visites,
les moyens administratifs et techniques,
la capacité réelle d’accompagnement. Combien de copropriétés sont gérées par le même gestionnaire? Quelle est la réactivité du gestionnaire?